Uma semana depois das
enormes manifestações, os chamados « meios de comunicação » franceses
ainda não disseram ou escreveram praticamente nada sobre o assunto ! Não
comunicam, coitados. Estão mudos.
É porque a coisa deve
incomodar a sério estes especialistas que se têm cansado de explicar que o « bom
povo português » é o exemplo a seguir de submissão pateta às leis da
economia e que dar porrada não tem
limites… a menos que aconteça o que não estava previsto, a revolta social. Já os néoliberais do « Economist »,
mais espertos, alertam para o facto que
o país, que foi exemplar na austeridade, deu o sinal ao resto da Europa que a austeridade têm
limites sociais. O que complica tudo.
Mais longe está o « Printemps
d’érable » do Quebec, onde afinal o crédito nas instituições políticas ainda
não está esgotado e permitiu uma prolongação… até à próxima. Disso nos fala a
nossa correspondente…
Des impressions sur la fin de la grève.
On pourrait, en effet,
penser que les élections ont absorbé le mouvement de grève et la contestation
citoyenne contre la loi spéciale. Dans les semaines précédant la tenue des
élections, les associations étudiantes membres de la CLASSE
(ou pas) ont eu de la difficulté à faire voter la poursuite de la grève, car un
des arguments principaux a été : si le Parti québécois est élu, il promet de
suspendre la hausse et la loi spéciale. Laissons parler la démocratie
représentative. La droite étudiante appelait à ne pas défier la loi spéciale et
à aller voter. La gauche étudiante ne s'est pas prononcée sur le principe
d’aller voter. C’est fou quand même de penser que tant d'énergie résulta dans
un vain processus électoral...
Il faut dire que dans les
endroits les plus militants, la grève a été revotée, mais d'autres assemblées
rapprochées dans le temps ont fait pencher la balance vers la rentrée (parfois
avec une légère majorité, parfois de plein fouet). Soulignons toutefois le
grand taux de participation à quelques reprises et la volonté pour une bonne
partie des gens de croire à la démocratie électoraliste. Par exemple, dans une
des assemblées étudiantes, 800 personnes ont pu voter pour la poursuite de la
grève et même l'annulation de la session. Si ces gens ont perdu leur combat
cette fois-ci, il est faux de penser, je crois, que la prise de conscience
sociale disparaisse par le fait même. J’ose imaginer que la société
d'aujourd'hui, avec ces quelques individus qui ont appris la solidarité, pourra
prendre une couleur plus intéressante demain.
Le danger à l'heure
actuelle est le pouvoir accordé au parti québécois et à la droite étudiante qui
a tendance à supporter ce parti. La
CLASSE demeure
vigilante et appelle à une manif le 22 septembre. Elle travaille toujours en faveur
du gel et contre la marchandisation de l'éducation.
Bref, les mois à venir
seront porteurs de surprises. Bonnes ou mauvaises.
À l'heure actuelle des
choses, la bonne surprise fut la grève...
Anica.
Montréal, 18 septembre
2012
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