13/11/12

Jornada Europeia de Luta contra a Austeridade

Canção de Eugène Pottier, escrita em 1870 — interpretada aqui por Mouloudji (do LP La Commune en chantant, 1971).

Quand viendra-t-elle?

au citoyen Mijoul


J'attends une belle,
Une belle enfant,
J'appelle, j'appelle,
J'en parle au passant.
Ah! je l'attends, je l'attends!
L'attendrai-je encor longtemps?

J'appelle, j'appelle,
J'en parle au passant.
Que suis-je sans elle?
Un agonisant.
Ah! je l'attends, je l'attends!
L'attendrai-je encor longtemps?

Que suis-je sans elle?
Un agonisant.
Je vais sans semelle,
Sans rien sous la dent...
Ah! je l'attends, je l'attends!
L'attendrai-je encor longtemps?

Je vais sans semelle,
Sans rien sous la dent
Transi quand il gèle,
Sans gîte souvent.
Ah! je l'attends, je l'attends!
L'attendrai-je encor longtemps?

Transi quand il gèle,
Sans gîte souvent,
J'ai dans la cervelle
Des mots et du vent...
Ah! je l'attends, je l'attends!
L'attendrai-je encor longtemps?


J'ai dans la cervelle
Des mots et du vent.
Bétail on m'attelle
Esclave on me vend.
Ah! je l'attends, je l'attends!
L'attendrai-je encor longtemps?

Bétail, on m'attelle.
Esclave, on me vend.
La guerre est cruelle,
L'usurier pressant.
Ah! je l'attends, je l'attends!
L'attendrai-je encor longtemps?

La guerre est cruelle,
L'usurier pressant.
L'un suce ma moelle,
L'autre boit mon sang.
Ah! je l'attends, je l'attends!
L'attendrai-je encor longtemps?

L'un suce ma moelle,
L'autre boit mon sang.
Ma misère est telle
Que j'en suis méchant.
Ah je l'attends, je l'attends!
L'attendrai-je encor longtemps?

Ma misère est telle
Que j'en suis méchant.
Ah! viens donc, la belle
Guérir ton amant!
Ah! je l'attends, je l'attends!
L'attendrai-je encor longtemps?



2 comentários:

joão viegas disse...

Caro Miguel,

Muitissimo obrigado por esta canção. Esta é a versão a que eu aludia em posts passados. Que saudades ! Ouvia-a vezes sem conta em criança, num disco com canções sobre a Comuna de Paris comprado pela minha mãe (que faleceu ha umas semanas atras).

Não tenho comentado os seus posts sobre os perigos do nacionalismo porque concordo completamente com o que v. diz e acho mesmo serviço publico lembrar o que v. lembra insansavelmente.

Por feitio (e talvez por deformação profissional) tenho uma maior propensão para comentar os textos com que discordo parcialmente, ou quando eles me parecem merecer correcções, mesmo marginais. Não é o caso dos seus posts destas ultimas semanas...

Mas é uma injustiça, porque devemos aplaudir o que merece auplauso.

E merece aplauso também esta belissima canção na interpretação do Mouloudji.

Abraço.

Miguel Serras Pereira disse...

Caríssimo João,

eu é que agradeço as suas palavras. E alegra-me pensar que esta canção possa ser para si uma presença amiga a acompanhá-lo na perda que acaba de sofrer.

Forte e sentido abraço para si

miguel