25/08/10

Como eu gostava que, em vez de deportar ciganos para Leste, o governo francês exportasse, mediante inscrição voluntária, vendedoras de rua como as desta "Hécatombe" de Brassens — adúlteras ou simples simpatizantes da laicidade "gauloise" sem fronteiras — para os mercados da via pública de Teerão e contra os "gendarmes" do piedoso "Führer" Mahmoud Ahmadinejad e o próprio Ahmadinejad em pessoa…



L'Hécatombe

Au marché de Brive-la-Gaillarde
A propos de bottes d'oignons,
Quelques douzaines de gaillardes
Se crêpaient un jour le chignon.
A pied, a cheval, en voiture,
Les gendarmes mal inspirés
Vinrent pour tenter l'aventure
D'interrompre l'échauffourée.


Or, sous tous les cieux sans vergogne,
C'est un usage bien établi,
Dès qu'il s'agit de rosser les cognes
Tout le monde se réconcilie.
Ces furies perdant toute mesure
Se ruèrent sur les guignols,
Et donnèrent je vous l'assure
Un spectacle assez croquignol.


En voyant ces braves pandores
Être à deux doigts de succomber,
Moi, je bichais car je les adore
Sous la forme de macchabées
De la mansarde où je réside
J'excitais les farouches bras
Des mégères gendarmicides
En criant: "Hip, hip, hip, hourra!"


Frénétique l'une d'elles attache
Le vieux maréchal des logis
Et lui fait crier: "Mort aux vaches,
Mort aux lois, vive l'anarchie!"
Une autre fourre avec rudesse
Le crâne d'un de ses lourdauds
Entre ses gigantesques fesses
Quelles serre comme un étau.


La plus grasse de ses femelles
Ouvrant son corsage dilaté
Matraque à grand coup de mamelles
Ceux qui passe à sa portée.
Ils tombent, tombent, tombent, tombent,
Et selon les avis compétents
Il paraît que cette hécatombe
Fut la plus belle de tous les temps.


Jugeant enfin que leurs victimes
Avaient eu leur content de gnons,
Ces furies comme outrage ultime
En retournant à leurs oignons,
Ces furies à peine si j'ose
Le dire tellement c'est bas,
Leur auraient même coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas.
Leur auraient même coupé les choses
Par bonheur ils n'en avait pas.


Georges Brassens, in La mauvaise réputation, 1953

4 comentários:

Diogo disse...

O poema não é mau, mas os ciganos têm de fazer um esforço para se adaptar às sociedades onde estão inseridos (com todo o apoio dessas sociedades). Ou, para mal deles, continuarão a ser eternos marginais.

Miguel Serras Pereira disse...

Caro Diogo,
se o que quer dizer é que os ciganos não devem ter um estatuto diferente do dos restantes cidadãos nem ser objecto de "protecções" administrativas particulares (e sempre ameaçadoras), inteiramente de acordo. Não precisamos de idealizar o oprimido para combater a opressão.

Saudações democráticas

msp

Diogo disse...

Exacto, embora reconheça ser necessário um puxão vigoroso a partir de dentro da sociedade. Senão a coisa nem anda nem desanda.

Niet disse...

Duas Notas:I. Como bem o disse J-F. Khan, Sarkozy é o verdadeiro ministro do Interior francês, e há mais de 8 anos. Rocard, e logo a seguir Jorge Sampaio, denunciaram públicamente esse gesto " vichyste " e "nazi" de perseguição/explusão dos estrangeiros e dos ciganos.
II. Morreu Jaime Semprun. Aos 63 anos, extingue-se a vida de um combatente ultra-radical de grande iniciativa e alta ética militante.Foi o grande tradutor de George Orwell em França. E confidente, camarada e cúmplice maravilhoso de G. Debord e René Riesel. Escreveu, em 1975, um livro sobre " La Guerre Sociale au Portugal ". Niet